Rafael Garesse : recteur de l’Université autonome de Madrid, Espagne
Quelle est la place de l’Université autonome de Madrid dans la création de Civis ?
Rafael Garesse : Nous avions installé une alliance, avec Aix-Marseille Université, l’Université de Barcelone, l’Université de La Sapienza à Rome et l’Université autonome de Madrid, qui était focalisée sur le Nord de la Méditerranée. Cela représente le début de cette université européenne. Ces trois universités, car Barcelone est sortie du projet, en ont rejoint d’autres. Nous sommes tous convaincus que le futur de l’Europe dépend de l’enseignement supérieur et Civis est une bonne opportunité.
Quelle est votre spécificité par rapport aux autres universités ?
R.G : Mon université a un engagement social important depuis longtemps. Nous ne sommes pas uniquement capables d’être les meilleurs dans la recherche, nous savons nous engager dans les problématiques de société. Cela passe par notre engagement local. Nous pouvons donc apporter un aspect qui n’est pas seulement académique mais aussi sociétal, ce qui est très important pour le futur.
Comment l’université européenne va-t-elle se concrétiser à Madrid ?
R.G : L’Université autonome de Madrid a été chargée de beaucoup d’actions, toutes les universités pourront bénéficier. Nous sommes spécialement en charge d’une action qui s’appelle « open labs ». L’idée est d’associer des personnes de différents origines et extérieures de l’Université, de mélanger le monde académique et professionnel.
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