Mercredi 27 novembre, par 27 voix contre 11, la commission nationale d’investiture (CNI) des Républicains a tranché en faveur de Martine Vassal, dans la course qui l’opposait à Bruno Gilles à l’investiture pour les prochaines élections municipales (mars 2020) dans la ville de Marseille. Au lendemain de cette décision, les réactions se multiplient, dont celle de Renaud Muselier, président LR de la Région Sud, qui reste partisan d’une répartition des rôles avec M.Gilles en tant que maire et Mme Vassal aux commandes de la Métropole.
« Martine Vassal ne peut pas tout avoir avec 20 % des voix »
Invité sur les ondes de Public Sénat, Renaud Muselier s’est exprimé au lendemain de l’investiture de Martine Vassal. Sans ambages, il pointe d’emblée un « problème de la parole donnée qui n’est pas respectée. Jean-Claude Gaudin avait promis à Martine Vassal la Métropole et le Département, à Bruno Gilles la Ville. Maintenant on dit à Bruno tu sors, et c’est Martine qui arrive » déplore-t-il, ajoutant que « nos deux candidats ne veulent pas s’entendre, ne peuvent pas s’entendre ».
Lui veut croire qu’il peut encore arranger les choses. Il déclare « être partisan pour trouver une solution de partage », répète comme il le dit depuis des mois que « Martine doit partager », et interroge : « ces deux là, s’ils se battent, comment vont-ils faire pour garder la ville ? », pointant les dangers d’une « ville ingouvernable ». Et quand on lui demande si Martine Vassal serait prête au dialogue, il répond : « bien sûr que non ! Si elle l’avait été avant, ça aurait été réglé ». Une façon de mettre l’intransigeance sur le compte de la présidente du Département.