Des bureaux neufs pour attirer de nouvelles entreprises
La partie nord de Plan d’Aillane sera aménagée dans un deuxième temps dont la date n’est pas encore précisée. Elle sera davantage dévolue à des activités mixtes avec du service, des bureaux et des locaux d’artisanat. Au total, elle proposera trois lots d’un peu plus de 10 000 mètres carrés de plancher répartis sur des bâtiments d’un étage. « Cette partie s’adressera davantage à de nouvelles entreprises souhaitant s’installer sur le pôle. Je ne m’inquiète pas pour la commercialisation, il y’ a toujours de la demande. Il n’y a qu’à regarder la Zac de l’Enfant qui n’est pas encore finie et affiche complet depuis longtemps », avance Alexandre Gallese. Cette partie est d’ailleurs déjà aménagée en bonne partie avec le pôle d’échange multimodal mis en service en 2014 et la Centre de formation des apprentis (CFA) du Pays d’Aix en cours de construction. Ce dernier doit être livré au début de l’année prochaine et accueillera près de 1 200 étudiants dès la rentrée 2020.
Le Pôle d’activités d’Aix rêve d’une halte ferrée sur Plan d’Aillane
L’extension du pôle d’activités à Plan d’Aillane répond à un réel besoin pour la croissance de l’activité économique mais il vient ajouter du trafic sur une zone où les axes sont régulièrement paralysés en début et en fin de journée. La Ville d’Aix prévoit de recalibrer les deux routes départementales pour minimiser l’impact et compte sur la montée en puissance du pôle d’échange multimodal existant. Il compte déjà dix quais de bus et un parking-relais et se trouve surtout le long de la ligne de train Aix-Rognac qui pour l’instant ne sert qu’au transport de fret : « Nous défendons l’idée de la réouverture de cette ligne aux passagers depuis 2001 avec le maire. Ça devient urgent malheureusement, nous ne sommes pas maître du jeu. Le dossier est entre les mains de la SNCF qui ne cesse de tergiverser depuis des années. Si on les écoute encore aujourd’hui, on ne peut rien faire avant 2030… », se désole Alexandre Gallèse. La halte ferroviaire figure cependant sur les plans de réalisation de la Zac. Les entreprises du pôle comme les élus poussent en faveur de cet arrêt. De nouvelles pistes sont envisagées pour trouver une solution à moindre coût : « Avec la loi d’orientations des mobilités, la Métropole ou la Région pourrait reprendre la gestion de cette ligne. C’est même techniquement possible de faire une route tout en conservant les rails pour an faire un axe aussi bien pour les trains, pour les cars ou encore un tramway », avance l’adjoint aixois.