Les conseillers municipaux ont décidé le 13 décembre d’engager un recours amiable contre l’arrêté déclarant d’utilité publique la deuxième phase des travaux de modernisation de la ligne ferroviaire Marseille-Aix par SNCF Réseau. « Ce projet dédié à l’augmentation de l’offre de service et aux aménagements de la gare d’Aix interpelle et inquiète tant par son ampleur que par ses conditions de réalisation », a indiqué Maryse Joissains.
A l’origine de cette inquiétude : les aménagements projetés sur la gare semblent surdimensionnés. « L’agrandissement des quais nécessités par l’allongement des rames induit l’élargissement du pont rail de Schuman. Objectif : doubler la capacité du nombre de voyageurs, passer de 75 à 100 rames », poursuit la maire. Or, « la projection des reports modaux des voyageurs depuis la gare routière et le BHNS est plus qu’optimiste et les capacités de stationnement du secteur sont très contraintes. »
En outre, Maryse Joissains affirme que le projet n’est pas compatible avec un développement respectueux de l’environnement. « A l’heure où les trains hybrides sont supposés remplacer les anciennes rames, le projet maintient le diesel au lieu de favoriser l’électrification. » La Ville a précisé qu’elle a déjà saisi la Direction territoriale Réseau SNCF et le président du Conseil régional à deux reprises, ainsi que le ministre de la Transition écologique et solidaire.
Par ailleurs, dans le cadre d’une réunion publique qui a eu lieu à la mairie annexe du Pont de l’Arc à Aix-en-Provence mercredi 20 décembre, l’adjoint au maire Eric Chevalier a annoncé que la métropole Aix-Marseille Provence a voté un budget en séance plénière concernant une étude sur une solution innovante alternative au tout diesel de la ligne ferroviaire Aix-Marseille.
Lien utile.
Modernisation de la ligne ferroviaire Aix-Marseille : les Aixois sont contre