A l’occasion des journées de fête de la nature qui viennent de se terminer, l’observatoire régional de la biodiversité souligne que Paca est la première région de France continentale en nombre d’espèces et d’habitats variés. Elle accueille en effet deux tiers des serpents du pays et 90% de la flore messicole, celle qui prospère dans les champs de moisson, comme les coquelicots ou les bleuets.
De même source, les experts énumèrent quelques catégories particulièrement menacées. Le castor d’Europe, protégé pourtant depuis 1909 dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, ne survit plus qu’en Camargue. La chauve-souris nommée rhinolophe euryale ne compte plus que quelques centaines d’individus. Cet insectivore voit avec ses oreilles (le fameux sonar), mais ne fait qu’un petit par an.
Unique tortue
La tortue d’Hermann ne vit plus que dans la plaine varoise des maures (et en Corse); alors qu’elle reste la seule tortue terrestre connue en France. Petit rapace nocturne, la chevêche d’Athéna ne dénombrerait plus que 1500 mâles chanteurs, en Luberon et dans la Crau. Cette plaine humide reste aussi le bastion de l’outarde canepetière, qui aime tout spécialement fréquenter les terrains d’aviation.
Certains papillons ou oiseaux nicheurs doivent aussi être sauvegardés. Et si les Alpes, le littoral et la Provence recensent encore , côté flore, environ 3400 espèces, l’observatoire estime que 11% de ces plantes sont aussi en danger d’extinction.
Lien utile :
> Plus de détails sur www.observatoire-biodiversite-paca.org avec notamment la liste rouge des espèces menacées.