Pendant que la Friche Belle de Mai reçoit Quel cirque ! – l’événement inaugural de la Biennale internationale des arts du cirque – tout le week-end du 21 et 22 janvier, le théâtre du Centaure accueille les spectateurs pour la première fois dans son nouveau lieu, traverse Marguerite, au pied des collines marseillaises. Au programme, La 7e Vague, un thriller boursier sur fond de crise mené par deux acteurs-centaures.
Pour comprendre la démarche de Camille et Manolo, à la tête du théâtre du Centaure, il faut rappeler un grand principe de la compagnie : il n’y a pas les acteurs d’un côté et les chevaux de l’autre, les deux ne faisant qu’un à travers l’acteur-centaure. Avec La 7e Vague, on suit deux acteurs-centaures, deux redoutables prédateurs de la finance – Solal et John – interprétés par Manolo/Toshiro et Bertand Brossard/Akira, dans le jeu funeste de la loi du marché. Ça grimpe ou ça plonge ? En costume trois pièces, soudés à leurs étalons lisuthaniens, les acteurs-centaures créent leur langage, un texte slamé au trot, et plongent le spectateur dans l’univers froid et dématérialisé de la finance.
Bien que programmée dans le cadre de la Biennale internationale des arts du cirque, La 7e Vague n’est pas un spectacle de voltige mais de théâtre équestre qui exige également une parfaite maîtrise de la discipline et qu’apprécieront les connaisseurs comme les novices. Preuve en est les deux premières représentations, celles de samedi 21 et dimanche 22, qui affichent complet. Mais Gomet’ vous propose de gagner votre place pour la représentation du lundi 23 à la fin de l’article.
La BIAC semaine 1
À Marseille, le Village des chapiteaux a pris place sur les plages du Prado et ouvrira ses portes dès jeudi 26 janvier. Cœur battant du festival, nombreux sont les spectacles qui vont s’y succéder sous trois des cinq chapiteaux. Le lieu éphémère comprend également un Magic Mirror pour se retrouver en toute convivialité et un chapiteau dédié aux activités et ateliers de cirque.
Secret, de et avec Johann Le Guillerm, démarre la programmation côté spectacles. La piste devient un laboratoire pour cet artiste qui expérimente de nouvelles lois en provoquant des équilibres instables. C’est un travail exceptionnel, singulier, plein de mystère et de poésie à découvrir sans faute. Et pour saisir plus encore l’univers créatif de Johann Le Guillerm, direction la Friche de la Belle de Mai où ses fantastiques Installations ont pris place dès ce week-end, ou encore le Mucem qui a ouvert ses collections à l’artiste pour qu’il y puise divers objets exposés dans des Évolutions élastiques.
Autre spectacle à découvrir, Sous la toile de Jhéronimus, la dernière création de la compagnie Les Colporteurs où se mêlent avec dextérité et humour, travail sur fil, mât chinois, trapèze et acrobaties. Inspirés par le célèbre triptyque de Jérôme Bosch, Le Jardin des délices, les interprètes évoluent dans un univers d’images numériques tout aussi chaotique et satirique que celui du peintre hollandais. Un régal à coup sûr.
Des rendez-vous dans toute la région
La Biennale des arts du cirque, c’est également l’occasion pour de nombreux métropolitains et bien au-delà de profiter de spectacles inventifs et audacieux. Ainsi, cette semaine, La Passerelle, le théâtre de Gap, puis le théâtre de La Durance de Château-Arnoux ouvrent aussi le bal et accueillent Santa Madera où deux hommes jouent en face à face et valsent dans une roue de Cyr.
Ce sera du cirque pluridisciplinaire pour Aix-en-Provence, le mercredi 25 janvier, au théâtre Antoine Vitez, avec City une poésie du quotidien, entre acrobatie, danse et théâtre par Les Hommes de mains. Le lendemain et jusqu’au 5 février, sous le chapiteau monté sur le parking de Fontblanche à Vitrolles, Le Cirque Poussière emmène les spectateurs, dès 6 ans, dans un spectacle acrobatique et aérien mais dans une ambiance d’opérette jubilatoire. Martigues, Arles, Antibes… , la liste est si longue qu’un petit tour de piste sur le site de la Biennale est vivement conseillé.
Et si on s’y mettait ?
Avec une telle programmation, comment ne pas susciter l’envie de s’y mettre ? Les ateliers de la BIAC sont ouverts aux plus de 12 ans, tous les samedis au Village des chapiteaux et proposent pendant deux heures de s’immerger dans la pratique d’une discipline circassienne : fil (28 janvier), acrobaties et portées (4 février), aérien (11 février) et jonglage (18 février). Attention, sur inscription obligatoire et le plus vite possible car les places sont limitées.
Autre atelier à pratiquer en famille ou entre amis, les samedis à 14h et à 14h30 et les dimanches à 12h30 et 13h, la Pyramide express ! ou comment grimper les uns sur les autres pour créer sa pyramide et repartir avec une photo souvenir. C’est gratuit et les paris sont lancés !
JEU CONCOURS : Gomet’ vous invite à la Biennale internationale des arts du cirque
Gagnez vos places pour assister à la représentation de La 7e Vague par le théâtre du Centaure le lundi 23 janvier à 19h30, répondez à la question suivante :Comment s’appellent les deux fondateurs du théâtre du Centaure ?
Envoyez vos réponses, avec nom et adresse mail obligatoires car invitations nominatives, à contact@go-met.com
Un tirage au sort aura lieu parmi les bonnes réponses le lundi 23 janvier à 9h et les gagnants seront prévenus par mail. D’autres places pour d’autres spectacles seront à gagner dans les prochains jours. À suivre sur Gomet’
PRATIQUE
> La 7e Vague
> Lundi 23 et mardi 24 janvier 2017 à 19h30 (complet pour samedi 21 et dimanche 22 janvier)
> Théâtre du Centaure, 2 rue Marguerite de Provence – Marseille 9e
> Tarifs : de 12 à 22 € – billet famille 15 € (2 adultes et 2 enfants de – 12 ans)> Spécialité de cirque !
> Ateliers les samedis 28 janvier, 4, 11 et 18 février à 16h30
> Village des chapiteaux, plage du Prado – Marseille 8e
> Tarifs : 8 €, donnant droit au tarif réduit sur les spectacles du soir pour les participants à l’atelier
> Inscriptions ouvertes et renseignements : resa@archaos.fr> Informations, réservations et billetterie sur www.biennale-cirque.com
> Tél : 04 91 55 62 417e Vague Teaser from Théâtre du Centaure on Vimeo.