La République en marche a tenu dimanche 27 octobre au Théâtre d’Aix son Campus de rentrée, déclinaison locale du Campus tenu à Bordeaux du 6 au 8 septembre dernier. Si l’échéance des municipales était à l’esprit des marcheurs, le Campus ne devait pas se transformer en meeting municipal, sous peine d’être incorporé au frais de campagne des candidats. La réforme des statuts qui se veulent plus participatifs moins verticaux, l’engagement des femmes et la parité, la mobilisation des Jeunes via les JAM étaient à l’ordre du jour. Au menue aussi, des présentations thématiques : la ville durable avec Jacques Bucki ancien mairie de Lambesc, l’enjeu métropolitain par Jean-Pierre Serrus, maire de La Roque d’Anthéron ou l’action dans les quartiers avec un action nationale portée par Selma Rouini.
Arc progressiste
Mais ce sont les propos de l’invité surprise pour l’ouverture de la journée que les marcheurs ont retenus. Jean Marc Borello est intervenu comme membre du Bureau exécutif du mouvement et de
la commission nationale d’investiture. Il en a rappelé l’ADN : « être bienveillant et accueillir des gens qui viennent d’ailleurs ». L’envoyé de la CNI qui multiplie les allers- retours entre Paris et Marseille a encore deux semaines, non pour choisir le candidat phocéen comme il l’avait déjà confirmé à une quinzaine de marcheurs le dimanche 20 octobre, mais pour, a-t-il déclaré « créer un arc progressiste avec des gens qui ne sont pas forcément à En Marche, et qui ont envie d’un changement pour cette ville ».
Faire barrage au RN au second tour
Pour la tête de liste, la procédure est claire : « la commission nationale d’investiture décidera
parmi ceux qui auront officiellement candidaté (ils ne sont que deux à ce jour) d’une
investiture ou d’un soutien. » À ceux qui s’impatientent et regrettent le temps perdu, le patron du groupe SOS a évoqué les combats macronistes éclair des trois dernières années : « On n’a pas besoin de démarrer très longtemps à l’avance, on a besoin d‘être les premiers. » Il a rappelé cette règle de base de LaRem pour les fusions ou désistements de second tour : « On fait barrage au Rassemblement national, il n’y aura pas d’atermoiement quoiqu’il arrive, où que ce soit. »