Dominique Pons vient de nous quitter. Il avait 90 ans et une carrière de centenaire. Un gentleman comme la profession de journaliste en compte peu. Il avait commencé sa longue carrière sous l’autorité de Pierre Lazareff à France-Soir qui tirait alors à plus d’un million d’exemplaires. Il avait aussi participé à l’aventure du Matin de Paris avant de rejoindre Var Matin République et l’invincible été qui lui manquait tant, lui qui avait vécu à Tanger.
Puis il porta la plume dans la plaie à Marseille où il entraîna quelques copains dont je fus avec jubilation. Il a écrit de beaux bouquins dont un sur les Dockers. On le sait moins mais il a été aussi l’auteur d’ouvrages a l’eau de rose: « il fallait bien vivre mon bon monsieur ! » s’amusait-il.
Il a enfin enseigné un métier qu’il connaissait par coeur des rotatives aux kiosques. Je pense très fort à Marie et à ses enfants à qui il a transmis le goût des gens.