Depuis le rachat par le fonds de pension américain Lonestar en 2004, la rue de la République n’est jamais parvenue à devenir l’artère commerciale dont rêve la mairie. Près du tiers des locaux sont toujours vides et de nombreuses vitrines encore murées… « Il reste encore beaucoup à faire. C’est pour cela que nous souhaitons associer tous les acteurs publics et privés autour d’une charte d’engagement pour s’assurer du bon développement de la rue », explique Sandra Chalinet, directrice de portefeuille chez Constructa, qui gère la rue de la République pour le compte de Primonial.
Des règles pour les commerçants et de nouveaux aménagements pour les collectivités
Cette fameuse « charte pour le renouveau de la rue de la République » associe Primonial, Constructa, la Ville mais aussi la Métropole, le Département, la Région et la chambre de commerce. Concrètement, le promoteur va inscrire dans ses baux commerciaux des règles de bonne conduite comme le respect des espaces de circulation piétonne sur les terrasses des restaurants ou le design des vitrines. En contrepartie, les collectivités s’engagent à améliorer la circulation, la propreté ou encore « la plantation de plus beaux arbres », ajoute Sandra Chalinet.
Atemi absent de la charte
Cette charte sera votée en conseil municipal lundi 16 septembre par les élus de la mairie. Seule ombre au tableau, Atemi, qui détient toujours environ un tiers de l’artère, n’est pas partie prenante « même si nous travaillons de fait en bonne entente avec eux aussi », assure Solange Biaggi, l’adjointe au commerce de la Ville de Marseille. Une absence qui pèsera sur les chances de cette charte d’influer sur le destin de la rue de la République.