La réforme de l’accession à la profession notariale de 2015 portée par Emmanuel Macron, alors ministre, n’a pas généré un tsunami d’études nouvelles. Dans les Bouches-du-Rhône, la profession est passée de 300 à 500 notaires. Mais dans les 200 supplémentaires, il faut compter 120 notaires salariés dont la présence est dorénavant requise en lieu et place des clercs pour la validité de certaines opérations.
80 nouvelles études ont donc été ouvertes, principalement par des diplômés issus de la profession. Les avocats que l’on dit en surnombre et peu rémunérés ne se sont pas orientés vers ce nouveau notariat dont l’accès reste complexe.
Autre réforme vécue par la profession, celle des divorces. Les études notariales se sont organisées pour traiter les divorces amiables préparés par deux avocats différents. Rémunéré 50,40 euros TTC, le divorce qui n’entraîne pas de partage de bien n’enthousiasme pas les professionnels. Certains traitent tout par courrier, d’autres reçoivent, malgré tout, ces clients d’un jour pour signifier le divorce et expliciter l’acte.