Le fameux classement mondial des universités publié chaque 15 août a livré son verdict. Un palmarès très attendu par le monde académique. Si le trio de tête reste inchangé (Harvard, Stanford, Cambridge), les universités françaises connaissent des fortunes diverses. Ainsi Pierre et Marie Curie, la première université française recule légèrement, de la 39e à la 40e place. Elle est désormais talonnée par Paris Sud 1 (Paris 11) qui gagne quatre places passant de la 46e à la 41e. La troisième université française positionnée dans le top 100 mondial de Shanghaï progresse encore plus fortement. Il s’agit de l’École normale supérieure qui passe de la 89e place à la 67e, un bond de plus de 20 points.
Amu maintient son niveau
Aix Marseille Université, 4e établissement français du classement reste à la porte du top 100. Après une forte progression enregistrée en 2016 (21 places gagnées pour atteindre la 112e position dans le classement) le palmarès 2017 la positionne à la 113e place. Un léger fléchissement qui n’empêche pas Yvon Berland d’afficher sa satisfaction. « Nous maintenons globalement notre niveau et confirmons ainsi notre forte progression de l’année dernière » explique le président d’Aix Marseille Université à Gomet’. En outre, « Amu devient la 4e université française du classement et devance désormais Strasbourg et Paris 7 » se félicite Yvon Berland. Strasbourg (5e française) décroche tandis que Paris 7, dernière université française dans les 150 premières mondiales, est également en nette baisse.
La performance d’Amu est acquise grâce à une forte progression du nombre de publications dans les revues prestigieuses comme Nature et Science, au nombre de citations des ses chercheurs et des publications de ses laboratoires. Seul un critère est en baisse : celui mettant en rapport le nombre des publications à celui du nombre de chercheurs. « Nous ne comprenons pas bien ce recul sur ce critère qui nous empêche de progresser à nouveau fortement. Il devrait pourtant resté relativement stable compte tenu nos effectifs. Nous allons demander des informations » confie le président Berland