En janvier dernier, Jean-Claude Gaudin a exprimé le souhait d’étendre le parc Borély sur les terrains de l’hippodrome et jusqu’au bord de mer. La mairie confirme son projet avec une délibération qui sera votée lundi 17 juin en conseil municipal (à suivre en direct sur le site de la Ville). Elle précise l’idée du maire. Il souhaite non seulement étendre le parc de 18 hectares sur les 22 hectares de l’hippodrome mais aussi le relier au parc balnéaire du Prado qui ajouterait 48 hectares supplémentaires : « Ces trois entités importantes réunies représentent un espace de 88 ha qui s’inscrit dans la catégorie des espaces urbains de grandes cités (Parc de la tête d’Or à Lyon, Central Park à NewYork, Hyde Park à Londres…) », précise le rapport soumis au conseil municipal. Dans cette perspective, le texte confirme la fin de la concession de la société hippique après 2022. Mais pour poursuivre jusqu’aux plages, il reste un obstacle de taille à franchir : l’avenue Mendes-France qui relie le David à la Vielle Chapelle.
La Métropole va étudier la faisabilité d’enterrer la route
Le maire des 6e et 8e arrondissements de Marseille, également président du groupe de la majorité au conseil municipal, propose une solution des plus ambitieuses : enterrer la voie de circulation dans un grand tunnel. « Ce rêve qui pouvait sembler fou au départ ne le serait peut-être pas tant », a avancé ce dernier lors d’un déjeuner presse à la mairie. Il assure que son idée a été prise très au sérieux par la Métropole qui va missionner une étude sur la faisabilité du projet. « De plus de nouvelles normes à venir sur la protection du littoral pourraient aller dans le sens de l’enterrement des routes les plus proches de la mer », ajoute-t-il. Reste à savoir si le « Grand Borély » sera prêt pour les jeux olympiques 2024 comme le souhaite la mairie.
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