Retrouver, sur une même application, tous ses contrats de santé (sécurité sociale et mutuelle) ainsi que ceux de son conjoint, ses enfants et même ses parents, c’est ce que propose mySofie depuis son lancement en mai 2018. Objectif : apporter transparente, clarté et vulgarisation dans les remboursements de soin. À l’image de ces applications qui permettent de regrouper sur un seul espace ses différents comptes bancaires pour faciliter leur gestion.
« On a pensé cette appli de sorte à ce qu’elle soit familiale. Et notamment pour aider le quotidien des aidants familiaux, qui passent beaucoup d’heures par semaine sur des tâches administratives », explique à Gomet’ Aymeric Méhu, cofondateur de mySofie avec Philippe Baranski, tous deux anciens assureurs. Il est par exemple possible de consulter ses remboursements, envoyer des factures et des demandes de remboursement à sa mutuelle, transférer des ordonnances à sa pharmacie et même faire des téléconsultations.
Une première levée de 600 000€
Un an après le déploiement de l’application – et deux ans après sa création – mySofie réalise sa première levée de fonds à hauteur de 600 000 euros. Un premier tour de table réalisé auprès de Bpifrance, de la région Nouvelle-Aquitaine, de plusieurs business angels experts du secteur de l’assurance et de leurs investisseurs historiques. « Cela va servir à renforcer notre équipe technique, augmenter le nombre de complémentaires santé disponible sur l’application, étendre la gamme de services, et accélérer le déploiement commercial sur trois axes stratégiques : l’assurance santé, le bien-être au travail et l’aide aux aidants familiaux », détaille Aymeric Méhu.
Si l’application est grand public, la start-up compte sur les assureurs pour déployer son application. Ces derniers sont en effet les prescripteurs de mySofie auprès de leurs clients. Elle est déjà intégrée chez trois acteurs nationaux de l’assurance et dispose d’un potentiel de 20 millions d’utilisateurs en France. « Notre objectif est que notre application fasse référence auprès des assureurs et qu’elle devienne l’outil des aidants familiaux », souligne Aymeric Méhu.
La start-up compte pour le moment 12 personnes, dont ses deux fondateurs. Répartis à Marseille et Bordeaux, ses deux épicentres, respectivement pour les aspects techniques et commerciaux. Mais aussi un peu partout en France puisque l’entreprise pratique le télétravail. Bien qu’à moitié marseillaise, c’est toutefois par la structure bordelaise Unitec que mySofie est accompagnée.