Inouk Moncorgé (photo), le directeur général de la Société de la rocade L2 ne boude pas son plaisir quand il présente à la presse l’avancée des travaux. « Sur la partie Est, nous en sommes à la pose des équipements, le gros oeuvre est terminé. » Et il confirme le calendrier initial avec la livraison de cette première portion entre l’échangeur Florian situé sur l’A50 et Frais Vallon dans le 13ème arrondissement pour début juillet. L’Etat sera ensuite chargé d’ouvrir au public après des vérifications car c’est bien l’Etat qui sera le concessionnaire de cette autoroute urbaine et c’est lui qui est le seul habilité à donner le feu vert pour ouvrir à la circulation.
Le reste de l’artère est en plein chantier. Plus de 700 personnes travaillent actuellement pour faire avancer des travaux énormes jusqu’à l’échangeur des Arnavaux sur l’A7. Les opérations sont particulièrement spectaculaires sous le centre commercial Le Merlan, au rond-point de Ste Marthe et aux Arnavaux. Cette portion sera livrée fin 2017. A cet horizon, la L2 devrait engloutir quelques 100 000 véhicules par jour. 50% de son parcours sera couvert, ce qui pourra permettre d’aménager au-dessus des zones de circulation en site propre pour les transports publics. La vitesse sur la L2 sera litée à 90 km/h. Cinq radars y seront installés.
Une baisse de 30% du trafic dans le centre attendue
Last but not least, les 620 millions d’investissements consentis par l’Etat et les collectivités vont par ricochet permettre de réduire la circulation dans les tunnels du centre-ville et sur le Jarret de « 30% environ » se félicite Inouk Moncorgé. Une aubaine qui n’a que trop tardé pour la ville qui vient d’être confirmée comme étant la plus embouteillée de France. Avant sa relance en 2013, le chantier de la L2 a trainé durant plusieurs dizaines d’années. La déclaration d’utilité publique initiale date de 1983. Les premiers projets de 1930 !
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