Sophal Neak est de la 3e génération, celle qui tient à affirmer la culture du pays et à conserver son identité, « à un moment où le Cambodge connait une véritable invasion économique et touristique chinoise ». Cette photographe, avec sa série de portraits sans visage, pose la question de savoir si l’identité se résume au statut social ou professionnel.
Quant au plus jeune d’entre eux, Ti Tit, il est de cette génération qui a intégré les réseaux sociaux dans son quotidien et pratique l’autoportrait par habitude et facilité. Il aborde l’homosexualité, le sexe ou encore le suicide, des sujets tabous dans la société cambodgienne, mais avec sa marque de fabrique faite d’humour et de sérieux à la fois.
Informations pratiques :
> 40 ans après, la photographie contemporaine au Cambodge, jusqu’au 25 août 2019
> Galerie Salle des machines – Friche Belle de mai – 41 rue Jobin, Marseille 3e
> Du mercredi au vendredi, de 14h à 19h – samedi et dimanche de 13h à 19h
> Entrée libre