François Bernardini, maire d’Istres, vice-président de la Métropole Aix-Marseille-Provence est l’invité de “Questions de Politique”.
Fervent défenseur d’une Métropole dont la grande majorité de ses pairs ne voulaient pas, l’élu se dit satisfait de constater aujourd’hui « cette volonté collective de faire fonctionner l’institution, et d’avancer ensemble dans le sens du bien commun » malgré les difficultés liées au projet de fusion avec le département des Bouches-du-Rhône qui vient d’être à nouveau reporté au premier semestre 2020.
François Bernardini croit en effet toujours en cette Métropole autant qu’en la candidature de sa présidente LR à la mairie de Marseille. « Je la soutiens, elle a fait preuve, dans ses fonctions au Département notamment, d’humanisme et de bonne gestion. Elle a toute la légitimité pour se présenter à l’élection municipale. »
« Je suis de gauche »
Son positionnement politique reste pourtant clair. « Je suis de gauche », affirme le maire d’Istres, prêt à briguer un 3e mandat , malgré les démêlés judiciaires. François Bernardini est en effet dans le viseur de parquet national financier dans une affaire d’association de malfaiteurs. « A travers les griefs qui ont été posés, j’ai pu voir la modicité de arguments avancés contre moi, dont certains sont même à la limite de la loi » répond le maire d’Istres qui préfère défendre son bilan. « Je suis fier de mon bilan, nous avons avec mon équipe, refaçonné cette ville et il nous reste des projets à mener. »
L’occasion d’évoquer avec l’élu le pôle aéronautique Jean Sarrail dont les ambitions ont été freinées par le choix de l’entreprise Flying Whales de ne finalement pas s’installer à Istres. « Nous sommes très déçus et j’espère que nous trouverons les moyens pour ce projet se fasse avec Thalès, avec qui les discussions sont toujours en cours.»