Jeudi 18 septembre 2014, tous les représentants CGT du groupe Total étaient réunis à Marseille pour leur coordination nationale de rentrée. À l’issue de ce rendez-vous, une conférence de presse était prévue pour évoquer plus particulièrement l’avenir incertain de la raffinerie de La Mède. Qu’ils viennent de Carling, en Moselle, de Martigues, du siège, à Paris, de Donges ou de la raffinerie de Flandres où les activités de raffinage ont cessé en 2010, tous ont manifesté leur soutien aux salariés de La Mède.
« Nous avons partagé nos inquiétudes et nous sommes tous dans l’attente. Nous ne savons pas quelle sera la teneur des changements que prévoit le groupe ni où cela va tomber mais nous n’allons pas nous laisser faire ! »
« Un outil de raffinage est nécessaire. On ne fait pas d’essence avec du pétrole brut », ont conclu les représentants syndicaux, qui espèrent obtenir des réponses à leurs questions le 25 septembre prochain, à l’occasion du comité central d’entreprise qui se tiendra à Paris.
> Pour aller plus loin : L’avenir incertain de la raffinerie Total La Mède