Un logement. C’est-à-dire un lot. Ou encore une unité d’habitation. Les centralités aixoise et marseillaise revendiquent à elles seules plus de la moitié des presque deux millions de métropolitains. Le restant s’implante majoritairement au sein de villes moyennes, les communes de moins de 8 000 habitants ne représentant que 21 % de la population.
À l’origine de ces disparités, entre faible densité et concentration urbaine, la prépondérance des espaces naturels, à 80 % majoritaires sur ce territoire : le rapport récemment publié par l’OCDE insiste particulièrement sur ce point, rappelant notamment une moyenne trompeuse, à savoir les 413 habitants au km2 que compte la métropole. Entre les arbres et dans les plaines, les habitants tentent ainsi de se faire une place au soleil. Plus ou moins belle.
Les résidents ne sont en effet pas tous logés à la même enseigne ; contraintes naturelles obligent, conditions sociales aussi. Des propriétaires aux locataires, des habitats collectifs aux maisons individuelles, des demeurent luxueuses aux appartements indignes : l’éventail est large de ces toits sur la tête. Et les politiques publiques d’aménagement du territoire, pour l’heure morcelées, en orientent et en accompagnent le déploiement parfois difficile.
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