Le 15 novembre dernier, Renaud Muselier avait lancé la candidature de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour accueillir le siège du secrétariat permanent de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM) à Marseille. Dans cette perspective, le Région a reçu le soutien des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, et du Quai d’Orsay, Jean-Yves Le Drian l’ayant assuré à l’occasion de son intervention en ouverture de la première édition de la « Méditerranée du futur », le 21 novembre 2017. « Mais aujourd’hui nous devons trouver des soutiens extérieurs, et c’est ceux à quoi nous devons nous employer », nous confie Bernard Deflesselles, qui siège au sein de la commission développement et énergie de l’AP-UpM.
La compétition devrait se jouer avec l’Italie, sérieux concurrent. Pour booster sa candidature la Région a voté une nouvelle stratégie de coopération euro-méditerranéenne à l’occasion de la séance plénière du 16 mars, reposant sur quatre axes : la mobilisation des gouvernements locaux de la Méditerranée aux côtés de la France et de l’Europe pour relever le défi du changement climatique, la dynamisation des échanges économiques, culturels et universitaires avec le bassin méditerranéen, l’inscription de l’espace méditerranéen dans sa dimension européenne et renforcer la solidarité en Méditerranée.