Lors de la conférence de presse de lancement de la 10 ème Semaine économique de la Méditerranée, placée cette année sous le thème du numérique, l’ancien banquier Philippe de Fontaine Vive, co-président de l’Office de coopération économique pour la Méditerranée et l’Orient qui organise depuis 5 ans la manifestation a jeté comme un froid (lire par ailleurs notre compte-rendu). « C’est la dernière année que l’Ocemo organise l’événement, c’est aux acteurs locaux de prendre le relais. » Voici les principaux extraits de l’intervention de Philippe de Fontaine Vive
« A 10 ans, quand on est un élève brillant »
« A 10 ans, quand on est un brillant élève, on en a fini avec le primaire et on s’apprête à passer dans le secondaire. C’est un âge de transformation. Donc le primaire [de la Semaine économique] est réussi grâce aux collectivités publiques qui sont là à nos côtés; on a des diplômes et surtout on espère passé dans l’économie moderne. C’est pour cela que l’on a choisi le numérique. Quand on s’apprête à passer dans le secondaire, il faut s’élever, il faut bouger, il faut se transformer. Et j’espère que l’on va se transformer si les collectivités publiques le décident puisque ce sont elles qui sont responsables de la Semaine économiques de la Méditerranée.
[pullquote]Est-ce qu’elles voudront que nous allions plus vers le business, est-ce qu’elles voudront que nous allions plus vers l’Afrique ?[/pullquote] Est-ce qu’elles voudront que nous allions plus vers le business, est-ce qu’elles voudront que nous allions plus vers l’Afrique ? Ce sont les deux transitions en cours dans cette 10ème édition de la Méditerranée. Il y a un village d’entreprises au sein de la Villa Méditerranée. C’est la première fois. Il y a beaucoup plus de rencontres B to B. Il faut que les entrepreneurs qui viennent ici puissent trouver des correspondants ici et ailleurs. (…) Est-ce que ceci va marcher, est-ce que cela va plaire ? Ces questions sont posées aux collectivités publiques lors des prochaines éditions. Est-ce que l’on fait de la Semaine économique un lieu de créations d’emploi, de création de valeur et pas seulement un carrefour d’échanges. Est-ce que l’on ne doit pas ouvrir l’événement à l’ensemble du continent africain ? Le numérique le facilite mais on doit pouvoir peut-être le faire avec d’autres thèmes comme le sport par exemple.
A cet enthousiasme, j’ajoute un petit regret. C’est vraisemblablement la dernière Semaine économique qu’Ocemo organise en tant que coordonateur. On a apporté notre expérience et note professionnalisme aux collectivités publiques. Je crois que c’est à elles de prendre la main, ce sont elles qui sont les donneurs d’ordre, donc le plus simple c’est de leur donner la parole. Elles prendront les décisions pour les années à venir. »