Mise à jour : Jeudi 4 septembre 2014, la Cour de Justice de l’Union européenne a confirmé l’obligation pour la SNCM de rembourser 200 millions d’euros qu’elle avait reçu de l’État. Plus d’informations sur Lemonde.fr.
Lors de la présentation de la grand-messe de rentrée que l’Union patronale des Bouches-du-Rhône (UPE 13) organise vendredi 5 septembre 2014 à Kedge, l’école de commerce de Marseille (consultez le programme du 14ème Forum des entrepreneurs), Jean-Luc Chauvin, le président de l’UPE 13 est revenu sur le dossier de la SNCM. « Il va falloir traiter définitivement ce dossier » a-t-il lancé lors du déjeuner de presse qui s’est déroulé à Marseille mercredi 3 septembre.
« Les Corses ne veulent plus de la SNCM comme on l’a vu en juillet. Il y a une exaspération totale. Pour autant l’activité à une raison d’être à Marseille, il y un savoir-faire et des équipes. » Et de poursuivre : « on va se battre pour que le trafic vers la Corse reste ici car ce serait très grave pour le port de Marseille si l’on perdait cette liaison. »
Jean-Luc Chauvin estime par ailleurs que plusieurs solutions de reprises sont envisageables et pas seulement deux ou trois comme on le lit ici ou là. « On aimerait que le candidat retenu apporte un vrai projet de développement. C’est possible. La Corse n’est pas une finalité. Il faut voir plus loin. » Enfin le patron des patrons de Provence a averti : « On sera par ailleurs vigilant pour que la question de la SNCM ne vienne pas perturber le reste des activités portuaires. (…) L’État ne doit pas mettre de l’huile sur le feu ».