Pendant deux jours, la commission de coordination du CIO s’est rendu à Marseille. L’occasion pour le comité de faire le point -en présence de la presse- sur l’avancement des préparatifs le mardi 12 juin à l’hôtel Nhow.
« Ces deux jours ont été très productifs », s’est réjoui le président de la commission de coordination du CIO pour Paris 2024 Pierre-Olivier Beckers-Vieujant. Le comité s’est rendu à Marseille pour assister à diverses présentations : les nouveaux sports sous les ombrières du Vieux-Port -skate, breakdance, BMX, et basket 3×3- et l’escalade au Mucem.
Cependant, le comité n’a pas dévoilé de nouveauté. Pour savoir si les épreuves de surf se dérouleront sur les plages marseillaises il faudra attendre le vote qui aura lieu le 25 juin. « Nous allons privilégier un site naturel sans investissement en infrastructure avec un appel à candidatures. Il n’y aura pas de vagues artificielles », dévoile tout de même le comité. Un critère qui risque d’éliminer Marseille de la course.
Le site de voile est lui déjà connu et a été visité par la commission. La base nautique du Roucas Blanc va être réaménagée en marina olympique. La corniche surplombant le bassin sera transformée en tribune pour permettre aux spectateurs d’observer les épreuves d’une façon inédite.
Véritable religion à Marseille, le football aura sa place avec une partie des rencontres qui se tiendront au stade Vélodrome.
L’objectif est de prendre appui sur les épreuves sportives éphémères pour créer une dynamique permanente. « L’esprit olympique, nous voulons qu’il vive chaque jour », affirme le président du comité d’organisation Tony Estanguet. C’est pour cela que le label « Terre de jeux 2024 » a vu le jour. Un volet « héritage » qui invite chaque commune de l’ensemble du territoire français à s’engager autour de trois thèmes : inclure davantage de sport dans la société, permettre aux Français de vivre les jeux et créer un Paris 2024 connecté.
« Notre vision est d’organiser des jeux au bénéfice de toute la France et de tous les acteurs », explique le comité. Les communes peuvent participer à la journée olympique les 22 et 23 juin ou encore proposer des projets en lien avec le développement de la pratique sportive. « Nous voulons engager la population dans des activités concrètes dès maintenant. Car ces JO seront un nouveau modèle », assure le président de la commission Pierre-Olivier Beckers-Vieujant.. « Ce n’est pas simple de réinventer un événement qui a déjà 32 éditions à son actif. Malgré tout, ce sera la première fois qu’il sera ouvert au public ».