En tant que partenaire premium des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024, le groupe EDF a créé un espace temporaire au sein du Cercle des nageurs de Marseille : le Club Enjeux 2024 d’EDF. Ce lieu a pour vocation d’accueillir des événements professionnels et des décideurs économiques de la région désireux d’échanger autour des enjeux de la décarbonation de l’énergie.
Inauguré le 25 avril dernier, l’espace a déjà enregistré, selon EDF, plus de 5 000 réservations auprès du Cercle des nageurs de Marseille, jusqu’en septembre, date de sa fermeture. À cette occasion, le fournisseur exclusif d’électricité des Jeux olympiques 2024 a détaillé son propre engagement pour faire de cette compétition l’une des « plus sobres de son histoire » promet Frédéric Busin, directeur action régionale EDF Provence-Alpes Côte d’Azur.
Les Jeux les plus sobres de l’Histoire
EDF fait partie du cercle très sélect des partenaires premium en France des Jeux olympiques 2024, aux côtés notamment de l’opérateur Orange, de la BPCE (Banque populaire Caisse d’épargne), des laboratoires Sanofi ou encore du groupe LVMH. Dans ce cadre, EDF est devenu le fournisseur exclusif d’énergie pour l’ensemble des épreuves qui se tiendront du 26 juillet au 11 août.
Frédéric Busin (EDF) : « Au moins 10 réacteurs nucléaires pour décarboner l’activité portuaire ! »
Huit fermes éoliennes et solaires pour alimenter les Jeux olympiques
Paris 2024 estime sa consommation d’environ 70 GWh, soit 0,1% de la consommation annuelle d’électricité en Ile-de-France. Le comité d’organisation des Jeux olympiques a donc pris un engagement : « mobiliser 100% d’énergies renouvelables pour l’ensemble des épreuves. » Il s’est également engagé à réduire de moitié l’empreinte carbone des événements, par rapport aux éditions précédentes en proposant « un nouveau modèle d’approvisionnement en énergie, reposant sur le raccordement au réseau d’électricité de la totalité des sites, avec Enedis, l’alimentation en 100% énergie renouvelable avec EDF et l’objectif de zéro énergie fossile utilisée pour les solutions temporaires de secours. »
Pour accompagner ces objectifs, le choix a été fait avec EDF, de couvrir toute la consommation d’énergie des sites olympiques par de l’électricité renouvelable française. Pour cela, l’énergéticien a identifié huit fermes éoliennes et solaires répartit sur le territoire français continental pour alimenter l’ensemble des sites pendant les compétitions.
Un outil de prédiction des besoins d’énergie
Pour mettre en liens ces huit sites simultanément, le groupe a développé en interne un tracker fondé sur la technologie blockchain. Le groupe annonce être en capacité de prédire de façon précise les besoins énergétiques des sites olympiques et promet « aucune coupure d’électricité » alors que les compétitions vont être retransmises dans le monde entier, en temps réel.
« EDF est en capacité de certifier par exemple que l’électricité produite par le parc solaire flottant de Lazer dans les Hautes-Alpes, entre 8 et 9h, a été en lien avec l’électricité consommée dans le même temps par la Marina olympique ou le stade Orange Vélodrome. C’est tout l’intérêt du mécanisme des garanties d’origine, qui prévoit une équivalence entre production et consommation. Pour chaque kWh consommé, est injectée dans le réseau une quantité équivalente d’électricité produite à partir de sources renouvelables », détaille Frédéric Busin.
Le réseau Massileo fait également partie des solutions mobilisées. Il s’agit d’un réseau d’énergies renouvelables (EnR) intelligent qui alimente depuis 2017 en chauffage, eau chaude sanitaire et climatisation l’éco-quartier Smartseille, avec 75% d’EnR grâce à la thalassothermie ou l’énergie thermique des mers. Il est située dans la zone Euroméditerranée 2 à Marseille.
De plus, durant les manifestations sportives, « alors qu’un bus va démarrer toutes les minutes pendant 15 jours, EDF va également équiper les gares routières de véhicules fonctionnant à l’hydrogène ».