Pour sa première action publique, la toute jeune fédération de commerçants Commerce en 13 s’est associée à Aix-Marseille French Tech de manière à accélérer la numérisation de ses adhérents. Une initiative qui permettra en retour aux start-up locales de disposer d’un vivier considérable de prospects.
En matière d’e-commerce, Commerce en 13 effectue un double constat : celui d’une opportunité que ses adhérents n’arrivent pas à saisir ; et celui d’une concurrence avec laquelle il est difficile de lutter. « Quand vous allez faire vos courses de Noël, si vous allez chez votre commerçant local plutôt que chez Amazon, rien qu’en comptant le déplacement ou le parking, vous allez payer votre produit plus cher » explique Audrey Lucchinacci à titre d’exemple. Or, selon elle, les commerçants qui ont tenté de se numériser tous seuls ont, dans la majorité des cas, échoué.
Une opportunité commerciale
L’objectif du partenariat avec la French Tech est donc d’identifier des start-up dont les services sont directement applicables sur le terrain. Parmi les premières sélectionnées, on retrouve aussi bien des jeunes pousses locales comme PowerShop ou Zabox que structures innovantes nationales déployant leur service dans la Métropole, comme Mon coursier de quartier. Pour toutes ses start-up, travailler avec Commerce en 13 est une opportunité de pouvoir accélérer leur développement commercial en accédant, par exemple, en une seule rencontre aux 580 commerçants de Plan de Campagne. Pour Stéphane Soto, le patron de la French Tech, « un des rôles de la French Tech Aix-Marseille, c’est de permettre à nos start-up de trouver sur notre territoire leurs premiers clients ».
En parallèle, la fédération met en place un système de formation. Il ne suffit pas à une enseigne d’être dotée d’outils numériques, encore faut-il qu’elle soit en mesure de bien les utiliser sur la durée. À Marseille, c’est à La Coque, mise à disposition par la French Tech, que des permanences auront lieu. A Arles, c’est la CCI qui mettra ses locaux à disposition. A Aix, c’est même le tribunal de commerce qui hébergera ces sessions.
Commerce : petit-déjeuner débat et supplément sectoriel.
Gomet’ organise mercredi 21 février de 8h30 à 10h un petit-déjeuner débat autour de l’avenir du commerce, à l’occasion de la sortie du Digest Commerce 2018. En présence de Marie-Pierre Cartier, présidente de Commerces Positifs, Pierre-François Duwat, directeur de Grand Littoral, Valérie Segretain, p-dg de Customer Labs et Tony Sessine, président de Terre de Commerces. Débat animé par la rédaction de Gomet’. LT : #digestcommerce. Inscription en ligne par ici