La réforme de la SNCF a été approuvée en première lecture au Sénat, mardi 5 juin, à l’issue d’un vote solennel sur le projet de loi « pour un nouveau pacte ferroviaire » qu’ils ont remanié à la marge. Le texte a été voté par 240 voix et 85 contre. Le texte de loi va désormais poursuivre son parcours parlementaire et sera examiné le 13 juin en commission mixte pour que députés et sénateurs s’accordent sur une version commune. Un échec risquerait de retarder le processus législatif et par conséquent, de prolonger potentiellement la crise.
« Sous réserve des évolutions encore possibles du texte, l’adoption de cette réforme qui se profile est une véritable satisfaction pour notre Région qui s’est depuis l’origine positionnée en faveur de l’ouverture à la concurrence », déclare par voie de communiqué Renaud Muselier, attirant néanmoins l’attention sur le fait que la SNCF « doit dès maintenant jouer le jeu de l’ouverture et en particulier de la transparence pour permettre à cette réforme de devenir réalité. Les Régions pourront notamment définir le nombre de salariés de la SNCF transférés aux nouveaux opérateurs. L’Etat doit continuer d’assurer la compétitivité des opérateurs de transport ferroviaire qui sera bénéfique aux usagers, aux chargeurs et aux contribuables français ! »