« Qui peut douter que Christophe Castaner sera élu ? » se demande le député écologiste François-Michel Lambert interrogé par Gomet’ sur la constitution du bureau exécutif LREM, en marge du lors du salon Antigaspi vendredi 10 novembre. Quatre listes sont en concurrence pour composer le bureau exécutif de La République en marche. Elles seront soumises au vote, lors d’un scrutin à main levée du Conseil, le 18 novembre à Lyon, lors de la Convention du mouvement qui doit installer ses instances.
Parmi ces listes, la favorite est donc celle élaborée par le porte-parole du gouvernement, seul candidat en course pour le poste de délégué général. Huit députés ont été retenus, dont le président du groupe LREM Richard Ferrand, Laetitia Avia ou encore Marie Guévenoux. Une autre liste baptisée « Diversité des territoires » est emmenée par le député des Français de l’étranger Joachim Son-Forget et la députée de la Marne Aina Kuric. Y figurent d’autres parlementaires, dont Saïd Ahamada, député de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône. Une liste « En Marche citoyen » est également en piste, comprenant principalement des animateurs locaux du parti. Enfin, une dernière liste est menée par Amane Guerfi, animatrice du « Comité national En Marche des Résidents Non-Européens ».
Même si l’issue du scrutin semble connue d’avance, le député des Bouches-du-Rhône se félicite du pluralisme représenté. Quatre listes s’affrontent. « Je n’en soutiens aucune mais ce sont quatre vraies listes, qui proposent des projets différents. Ce ne sont pas des faire-valoir de la liste de Castaner. » François-Michel Lambert souhaiterait un vote à bulletin secret plutôt qu’un vote à main levée. « D’un côté, je regrette de ne pas avoir composé une liste d’écologistes progressistes, poursuit-il. Mais la politique interne est chronophage, je préfère l’action de terrain. »