Depuis que le président de la République et le premier ministre ont ouvert le chantier des rapports entre grandes métropoles et conseils départementaux, les élus des 29 communes de l’ouest des Bouches-du-Rhône, quel que soit leur couleur politique, se construisent en opposition. Elles refusent d’être absorbés par la Métropole Aix-Marseille Provence. «L’évolution de celle-ci ne donne à personne l’envie d’y entrer. Nos communes seraient aspirés dans un grand trou noir, loin des sphères de gouvernance », confiait, Bernard Reynès, député de la 15e circonscription des Bouches-du-Rhône, le 11 janvier au journal Le Monde.
Pour les élus, leur territoire est davantage tourné vers le couloir rhodanien, le Vaucluse ou encore le Gard, et n’a pas le même bassin de vie qu’Aix-Marseille. Pour connaître l’impact d’une fusion, le lancement d’une étude de faisabilité d’une intercommunalité unique, pouvant revendiquer les compétences du Département a été actée à l’occasion d’une réunion d’une réunion du Pôle d’équilibre territorial et rural du pays d’Arles (PETR) crée en septembre 2017. Par ailleurs, une 24 janvier, une délégation des élus du pays d’Arles se rendra à Paris pour rencontrer, Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur pour en savoir plus sur les orientations de l’Etat et expliquer leur position.