254 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol chaque jour en France, un tiers des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel au travail, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint… Voilà quelques chiffres énoncés par le collectif Nous Toutes 13 à l’origine de la marche contre les violences faites aux femmes organisée le samedi 24 novembre, qui plantent la situation.
Du cours d’Estienne d’Orves, à la Préfecture en passant par la Canebière et le cours Lieutaud où une banderole « Nous toutes » a été déployée, le cortège de plus de 2 000 personnes, selon les organisateurs, a défilé le poing violet levé, couleur du rassemblement. Parmi les participants figuraient, entre autres, la Batucada Mulêketù qui a pu accompagner la marche à la percussion, le collectif Rosas, l’institut Women Safe, le collectif Osez le féminisme 13, les Effronté-e-s Marseille, la fondation Raja-Danièle Marcovici et le centre social de la Capelette.
La manifestation réunissait bien plus que la lutte contre les violences sexistes et sexuelles envers les femmes : les luttes contre les violences et discriminations homophobes, lesbophobes et transphobes, celles pour la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes et la revendication de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) étaient également scandées sous une même voix.