Jean-François Audiguier, président du Club de la Com MP et jusqu’alors responsable des relations institutionnelles et des projets numériques à l’ARPE Midi-Pyrénées vient de créer sa structure.
Parcours
Il débute sa carrière après des études à Science-Po et fait ses armes en tant que collaborateur d’élu. Ensuite, il devient responsable communication et marketing à Téléperformance pendant 7 ans. Il poursuit dans le public à la communication de l’agence régionale du numérique jusqu’en 2007 puis à l’ARPE Midi-Pyrénées où il avait en charge l’influence de l’agence auprès des élus et l’accompagnement des collectivités et acteurs locaux dans leurs projets digitaux. A 37 ans, il prend un nouveau départ.
Pour 2015, « j’ai souhaité voler de mes propres ailes pour élargir mon horizon et ré-investiguer le champ des entreprises. La création d’une structure était quelque chose auquel je pensais depuis très longtemps et dont j’avais beaucoup envie », explique t-il en décrivant sa motivation. Attention, Jean-François Audiguier ne « veut pas créer une nouvelle agence » mais se positionne plutôt en tant que chef de projet-facilitateur. « L’idée c’est de rester seul, aller chercher les bonnes ressources pour mes clients en fonction des projets. Je veux faire mon métier de communicant, pas passer mon temps à gérer une entreprise ».
Concernant les 18 mois de mandat restant en tant que président du Club de la Com, il les honorera intégralement.
JFA face au marché
Il souhaite se positionner auprès des collectivités et des PME locales « qui souhaitent développer leur communication, leur influence et leur réputation sur le digital et plus particulièrement sur les réseaux sociaux. Pour le collectivités, il s’agira de tisser des liens avec les citoyens et pour les PME de construire leur réputation sur le digital », sans s’interdire de faire du off-line et d’accompagner des clients sur des stratégies de relations institutionnelles ou d’influence.
Jean-François Audiguier a déjà à son actif quelques signatures dont une d’un grand compte industriel. Mais dans ces temps de structuration entrepreneuriale, il préfère garder la surprise. Affaire à suivre.