Entre deux tasses de café, et un croissant de l’Intercontinental Hôtel Dieu, Gomet’ a rencontré Christian Savioz. Le Suisse a créé et organisé la manche marseillaise du Red Bull Crashed Ice en janvier dernier, quatre mois après l’événement, le bilan.
Celui qui a commencé dans le sport en 1988 en tant que professeur de ski n’a pas l’accent chantant. Le sien est plutôt un mi-chemin entre le calme du lac de Genève et celui de nos cousins amoureux de patins, que sont les Québécois. Avant de partir pour la Chine, où il devra créer une station de ski indoor dans l’une des plus grandes villes du monde, Christian Savioz a confié avoir imaginé le Red Bull Crashed Ice en l’espace de 30 secondes. Il venait alors pour profiter du soleil de la cité phocéenne et il est tombé sur le lieu propice à la création de ce sport spectaculaire « qui devrait prochainement devenir olympique. Je trouvais cela incroyable de pouvoir faire arriver une piste au bord du Vieux-Port. » Après deux ans de réflexion, de réunions, trois semaines de montage, plus de deux cents techniciens, des dizaines de milliers de spectateurs… le retentissement fut total à l’occasion du lancement de Marseille, capitale européenne du sport. Avec 1,3 million de connexions sur le live Facebook, des reportages sur de nombreuses chaînes de télévision… La manche française a généré plus de « 100 millions de contacts sur internet, où chaque personne a pu voir Red Bull et Marseille Capital du Sport écrit en gros. » Ce qui est le plus important puisque la firme autrichienne ne communique pas dans les journaux, mais exclusivement sur ce type d’événement. Dans les montagnes en banlieue de Salzbourg, rien n’est laissé au hasard et quand un show estampillé des deux taureaux prend place, les retombées médiatiques sont conséquentes. Au micro de Gomet’, Christian Savioz dresse le bilan des retombées en termes d’image pour la marque mais aussi pour la ville et ce n’est pas tout…