Lors du point presse qu’il a accordé dans l’après-midi, le réalisateur Carlos Saura aime rappeler qu’il a réalisé quatorze films/documentaires musicaux, un genre qu’il affectionne tout particulièrement. On se souvient, entre autres, de Sevillanas (1992), Flamenco (1995), Tango (1998). Il manquait effectivement la jota à la liste. « J’avais envie de faire ce film depuis très longtemps, explique-t-il. On me répondait « Mais qu’est ce que tu vas faire ? De l’espagnolade ? ». Finalement, on a trouvé le budget et j’ai fini par la faire. La Jota, c’est particulier car on dit que c’est la mère de toutes les autres danses, elle est en relation avec toutes musiques espagnoles. Pour tous mes films musicaux, c’est formidable d’avoir des artistes de si grand renom devant la caméra. ». Et à l’artiste de 84 ans qui a connu le franquisme et la censure de conclure par « Les films musicaux me donnent une grande liberté de travail avec la caméra. »
Invité pour la troisième fois par le festival de cinéma espagnol, Cinehorizontes, Carlos Saura sera présent à la projection de son film qui sera, elle, suivie de chants et danses proposés par le Centre gallicien de Marseille
Pratique
> Projection de La Jota de Carlos Saura, jeudi 17 novembre à 21h
> Cinéma Le Prado
> Tarif : 7 €