L’article 6 quater du projet de loi pour une Ecole de la confiance qui prévoyait la création d’établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF) a été supprimé à l’unanimité par les sénateurs. Bruno Gilles, sénateur des Bouches-du-Rhône soutient cette décision via un communiqué diffusé vendredi 3 mai et demande au gouvernement des « gages explicites et rassurants ».
Depuis quelques semaines, le projet de loi pour une Ecole de la confiance est vivement critiqué par les acteurs éducatifs. A Marseille, fin avril, la députée Cathy Racon-Bouzon avait reçu des enseignants et des parents d’élèves, très inquiets, qui réclamaient notamment des précisions sur cet article 6. La Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat a décidé de supprimer, mardi 30 avril, cet article qu’elle a jugé « inacceptable en l’état » en prenant donc acte des « fortes inquiétudes exprimées tant par les élus locaux, les enseignants que les parents d’élèves » (voir la note de synthèse sur le site du Sénat).
« Le lien direct entre le maire et le directeur de l’école »
Bruno Gilles, sénateur des Bouches-du-Rhône, soutient ce choix dans un communiqué diffusé vendredi 3 mai. Il explique que bien qu’il s’agisse d’objectifs « louables », ils doivent « être assortis de gages explicites et rassurants qui assurent en particulier un lien de proximité direction-enseignants-familles la pérennité même d’école en milieu rural et le lien direct entre le maire et le directeur de l’école, lien essentiel pour la bonne marche de nos écoles, notamment en milieu rural ».