Après Bayrou et Le Pen, De Sarnez et Goulard, l’euro député Mélenchon fait à son tour l’objet d’une enquête à propos de l’activité des assistants de cette fonction parlementaire. L’élu marseillais dément tout abus de confiance en ce domaine.
Dans un article de son blog publié lundi 17 juillet, le chef de l’insoumission conteste vigoureusement plusieurs positions récemment adoptées par le chef de l’état. Il ne s’agit plus seulement du code du travail, pour la défense duquel est annoncée une manifestation le 23 septembre. Occasion, confirme-t-il sur TF1, de protester aussi contre le traité euro-canadien. Mais aussi des récentes postures et déclarations d’Emmanuel Macron.
Mélenchon ne partage pas l’analyse présidentielle sur la responsabilité de la France dans la rafle des familles juives, en juillet 1942 à Paris. « Les Français n’étaient pas tous des bourreaux, la culpabilité doit être imputée aux dirigeants de Vichy ».
Face au Premier ministre d’Israël, le président tient l’antisionisme comme une forme d’antisémitisme. Mélenchon n’est pas d’accord.
Carnaval
Non plus sur la façon dont le chef des Armées tance son chef d’État major. Selon le président des députés non soumis, un militaire se doit, face aux élus du peuple, de donner son avis sincèrement, sans risquer d’être puni pour cela.
En retour sur la visite « carnavalesque » du président Trump lors du 14 juillet à Paris, le parlementaire observe que le renfort des troupes nord-américaines ne survient qu’en 1917, soit un an avant la fin du conflit. Et qu’en raison de ses attitudes « criminelles », en matière climatique, l’homme de la Maison Blanche ne mérite pas d’être ainsi glorifié sur les Champs-Élysées.
Bref, l’ancien concurrent de la présidentielle estime que « Jupiter déraille », en lui retournant ce titre du poème baudelairien : « heautontimoroumenos », (cité lundi au Sénat par Macron), en clair : « détestons nous nous-mêmes ».