A la suite du départ, lundi 5 janvier au soir, de René Raimondi, le président du San Ouest Provence des négociations avec le préfet dans le cadre des réunions conjointes pour préparer les amendements à la loi Notre (Nouvelle organisation territoriale de la République), Guy Teissier, le président de Marseille Provence Métropole monte au créneau ce soir.
Dans un communiqué, il souligne que « depuis plusieurs semaines, [nous] travaillons à une proposition alternative à la construction de la métropole. Cette construction, j’en suis convaincu, doit se faire selon la technique des petits pas pour que la métropole nous ressemble. » « Comme dans toute négociation, il y a des compromis à trouver de part et d’autres » poursuit l’élu. Hier soir, une ouverture cruciale a été faite par l’Etat sur la possibilité, pendant une période transitoire de quatre ans, et avant le renouvellement des conseillers communautaires, de laisser une existence juridique aux nouveaux conseils de territoires mis en place avec la création de la Métropole au 1er janvier 2016. Ce point est central afin de ne pas créer trop rapidement une structure difficilement gérable.(…) Cette ouverture a été permise par le front commun des présidents d’EPCI ainsi que celle du maire de la ville centre (Jean-Claude Gaudin, NDLR). »
Guy Teissier regrette donc que René Raimondi « ait quitté la table de négociation à un moment où un accord global pourrait enfin être trouvé. Je souhaite que les représentants d’EPCI demeurent unis dans cette phase cruciale.» Visiblement, ce n’est plus le cas.
© 2014-2023 Gomet' Media SAS