Le 28 octobre, 18 migrants sont arrivés (suite au démantèlement de la jungle de Calais) dans un centre d’accueil géré par l’AFPA dans le quartier de la Treille, dans le 11ème arrondissement de Marseille. La députée-maire du secteur, Valérie Boyer, a posé ce jour-là de nombreuses questions à propos de cette installation qu’elle a appris «par simple courrier de la préfecture des Bouches-du-Rhône».
Les interrogations de Valérie Boyer
Sur place, Valérie Boyer s’est adressée directement au préfet Stéphane Bouillon redoutant d’abord que la situation ne dégénère : «une mini-jungle ne risque-t-elle pas de s’y reconstituer ?». Plus généralement la députée manifeste également son opposition à la dispersion des migrants à travers la France sur Twitter, réseau social sur lequel elle commente en direct la situation. «Il est inadmissible de faire subir aux habitants et aux élus locaux l’échec du gouvernement sur Calais » déclare-t-elle
Pourquoi ces migrants sont majoritairement des hommes ? Où sont leurs familles ? #LT
— Valérie Boyer ن (@valerieboyer13) 28 octobre 2016
La réaction de Yannick Ohanessian
Le responsable du Parti Socialiste dans le 12ème arrondissement, Yannick Ohanessian, a tenu à répondre aux propos de Valérie Boyer. Il a notamment précisé que « l’Etat, qui prend intégralement en charge l’accueil des réfugiés, n’a pas à consulter des élus locaux, pour la plupart enfermés dans des prises de positions politiciennes et ouvertement xénophobes».
Taclant la députée, M. Ohanessian a également tenu à rappeler qu’ «il y a de cela un an, face au désastre humanitaire qui se jouait alors en Méditerranée, nous [Le parti socialiste NDLR] avons fait signer une pétition « L’accueil des réfugiés : pour nous, c’est oui ! » à travers toute la ville de Marseille pour rappeler à son maire Jean-Claude Gaudin ses obligations à la fois légales, mais aussi morales».