Même si le dossier a pris du retard en raison de l’annulation puis du report de la décision sur la procédure d’appel d’offres – la DSP actuelle a été prolongée jusqu’à fin 2020 – l’avenir du Parc Chanot continue d’aiguiser les appétits des investisseurs.
C’est la prochaine municipalité qui devra statuer sur les propositions. Parmi ces dernières, on devrait retrouver une participation de la Caisse d’épargne Cepac. Joël Chassard, son président, ne cache pas son intérêt pour le dossier du futur Parc Chanot. « On regarde et on devrait être partie prenante, confiait en décembre à Gomet’ celui qui est à la tête de la banque coopérative depuis 2018. « Il n’y a rien d’officiel mais nous serons présents, confirme-t-il, en soulignant la « volonté de participer à un projet réellement régional. » Il n’en dira pas plus sur l’alliance dans laquelle la Cepac pourrait s’impliquer.
Parc Chanot : l’un des dossiers chauds de la nouvelle municipalité
On sait que plusieurs acteurs ont déclaré leur intention de se porter candidat à commencer par le leader mondial GL Events, basé à Lyon, associé à Vinci et la Banque des Territoires. Le groupe Eiffage serait également partant et pourrait être associé à un opérateur américain. L’Olympique de Marseille se dit également très intéressé. le club marseillais entretient déjà des relations étroites avec la Cepac dans le cadre de l’activité sportive. Cette proximité plaide-t-elle pour un rapprochement ?
Enfin, l’actuel exploitant, la Safim, veut rempiler. Elle était associée lors du premier tour de piste à Fimalac, le Crédit agricole et la CCI Marseille Provence. L’entrée en piste de la Caisse d’épargne Cepac fera-t-elle basculer les rapports de force ? Ce sera l’un des dossiers chauds de l’année 2020 pour la nouvelle municipalité.