La nouvelle promotion des start-up qui investissent cette année 2019-2020 la pépinière de l’Arbois est impressionnante. Ils ont pitché lors du déjeuner de rentrée du Technopôle de l’environnement Arbois Méditerranée le 5 novembre 2019 avec aplomb, vision et énergie. Cette génération est étonnamment mature. À un triple point de vue :
1. Un pitch positif et clair
Les technologues, qui sont en majorité à la tête des Start-up ont souvent du mal à exprimer leur projet, son intérêt, l’enjeu et les engagements qu’ils prennent ; le 5 novembre dernier, les speakers en solo ou en duo ont su faire partager leur motivation, le bien-être de la planète l’environnement, la durabilité et la réussite. Ils ont usé avec frugalité du PowerPoint. Coup de chapeau à Doudou Tamba, le phytothérapeute, ethnobotaniste, docteur en pharmacie qui a su, mieux que pitcher, conter en associant le savoir-dire africain et la rigueur scientifique que lui a apporté son bagage universitaire.
2. La POC en vue
Toutes les sociétés qui entrent en pépinière ont dépassé le stade du concept. Finies les solutions fabuleuses répondant à un besoin immense, mais sans aucun client solvable et acheteur. Les startupeurs sont à l’écoute de besoins, avec des ambitions fortes, mais ils se mettent en osmose avec le marché, en direct avec la vente. Si tous ne sont pas entrés en phase commerciale, ils testent et recherchent de partenaires pour des expérimentations en dimension réelle.
3. L’écosystème fonctionne
En présentant brièvement leur parcours, les nouveaux venus ont montré que la pépinière est une étape dans un écosystème pluriel et que les jeunes managers savent s’y retrouver et en user à bon escient. De la Plateforme d’initiative locale à l’Accélérateur M., en passant par Paca Emergence, le crédit bancaire ou le Crowdfunding, ils tracent leur chemin et se projettent loin. L’accompagnement professionnel, comme celui que pilote Frédéric Guilleux, directeur du Technopôle, permet de faire émerger des projets créateurs de valeur.