Coppola ironise sur les sondages et « l'emprise de la sensation dans les médias »

« Je me réjouissais ces dernières semaines de ne pas voir de sondages polluer le débat politique régional. Lors de chacune des dernières échéances électorales, les sondeurs se sont lourdement trompés. Ils ont parfois l’honnêteté de reconnaître qu’ils ne parviennent plus à lire la société française, avec ses multiples fractures. Dans ces conditions, ils prêtent le flanc à toutes les interprétations et manipulations. » C’est ainsi que débute le communiqué diffusé par le leader Front de gauche et candidat aux régionales, Jean-Marc Coppola.
Et de poursuivre : « La lucidité m’obligeait cependant à prévoir qu’un sondage tomberait un jour à point nommé pour placer une nouvelle fois la politique sous le règne de l’émotion et les médias sous l’emprise de la sensation. C’est aujourd’hui. » observe le co-leader de la liste EELV-Front de Gauche qui réagit ainsi au sondage paru dimanche 18 octobre.


 « Les sondeurs ne savent rien comme d’habitude. »

L’élu sortant du conseil régional et également élu siégeant au conseil municipal de Marseille étaye son propos en mentionnant la journée de vendredi : « Nous avons déjà pu constater vendredi, lors de la dernière plénière de la Région, que s’organisait toute une mise en scène autour du Front national et d’une histoire people racontée autour de lui. » Concernant le sondage, il énumère une série d’arguments que nous vous proposons dans leur intégralité.


« On me demande ma réaction à ce « pronostic ». Je me livre donc à cet exercice. »
« – Les sondeurs ne savent rien, comme d’habitude.
– L’instrumentalisation du Front national, placé au centre du débat politique, doit cesser.
– Je n’ai pas peur de Marion Maréchal-Le Pen, je la combats debout.
– Nous n’avons attendu personne, ni les sondeurs ni les médias, pour mener une bataille contre le Front national et ses idées, et nous ferons tout pour mettre en échec ses offensives, comme nous l’avons toujours fait.
– Nous ne laisserons aucun espace à la droite et à l’extrême droite.
– C’est en restaurant une perspective mobilisatrice à gauche, en créant un nouvel espoir, en rassemblant les énergies disponibles pour ce projet que nous serons le plus efficace.
– Mon engagement va continuer de s’amplifier jusqu’au mois de décembre, dans le but de rendre la région et la politique utiles à répondre aux besoins de la population. »  
Jean-Marc Coppola, co-tête de liste La Région coopérative, sociale, écologique et citoyenne.