Décidément peu obéissant, l’élu marseillais Mélenchon ne veut pas aller écouter le président à Versailles.
Non seulement les 17 membres du groupe insoumis de l’Assemblée considèrent cette convocation comme un signe monarchique, mais un prélude au « coup d’état social » que préparerait le nouveau pouvoir, via la réforme du Code du travail. Comme aucun débat n’est prévu après la parole élyséenne, Jean-Luc Mélenchon n’y voit que « bavardage à grand frais, sans conséquence ».
Est envisagée par cette même opposition un rassemblement place de la République en réplique au discours d’Emmanuel Macron lundi 3 juillet. Un propos largement discuté dans les milieux politiques, en raison du choix de la date : la veille même de l’intervention à la tribune du palais Bourbon du Premier ministre Philippe.