Après trois ans de recherche et développement et d’investissements, Pooloop lance sa première opération de levée de fonds. La start-up marseillaise espère boucler un tour de table de 250 000 euros d’ici le début de l’année prochaine : « Cela nous permettra d’accélérer sur le commercialisation de nos piscines en France comme à l’international », explique à Gomet Grégory Roumezin, le président de Pooloop.
Une joint-venture avec ASB Glassfloor
Créée début 2018, la société propose de transformer les piscines en écran géant. Les possibilités sont multiples : « Vous pouvez plonger dans l’eau poissonneuse d’un récif corallien, ou encore surprendre avec les mouvements colorés d’un kaléidoscope lors de pool-parties exceptionnelles », décrit Grégory Roumezin. Pooloop est le fruit d’une joint-venture montée avec le groupe allemand ASB Glassfloor qui réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros et s’est spécialisée dans les planchers en verre pour diffuser des images dans les salles de sport.
Ensemble, ils ont mis au point une nouvelle technologie brevetée qui permet d’utiliser des panneaux Led interconnectés au fond d’une piscine pour offrir une projection haute définition. Le système Pooloop permet de visionner des films, des photos, et même de projeter du texte. La start-up a également compilé un catalogue d’ouvres d’artistes indépendants pour les proposer à ses clients.
Développer la production des piscines en région
Sa cible prioritaire : l’hôtellerie de luxe. Pooloop a commencé à démarcher les établissements de prestige : « Les premiers contrats sont en cours de signature avec des hôtels au Moyen-Orient », annonce Grégory Roumezin. Actuellement hébergé en centre-ville chez Marseille Innovation, l’entreprise souhaite à terme rapatrier toute la production au niveau local pour en faire profiter le territoire : « Pour l’instant, c’est ASB Glassfloor qui détient le brevet mais nous allons en déposer un nouveau qui nous appartiendra pleinement. Cela permettra de maîtriser le fabrication sur place. On va même bientôt changer de nom pour inclure notre identité régionale et la faire rayonner internationalement », ajoute le patron.