François-Michel Lambert, député LREM de la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône, porte-parole de l’Union des démocrates et écologistes (UDE) est l’invité de « Questions de politique ». Dans cet entretien enregistré lundi 24 septembre, le parlementaire dit avec verve en avoir assez de la politique de l’entre-soi.
Alors qu’il avait appelé très tôt à ce que la présidente du Département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, reprenne les rênes de la Métropole Aix-Marseille Provence, il confie sa déception à l’issue du scrutin. L’éviction de Jean-Pierre Serrus, ancien vice-président de la Métropole, en charge des transports, la « tentative de déstabilisation », sur Arlette Fructus (PRG-UDI) est selon lui un « acte de fermeture qui va détruire cette Métropole déjà fragile ».
Aujourd’hui, il invite Martine Vassal à ouvrir, aller chercher à l’extérieur, « redonner de la respiration. Faire même comme ce que La République en marche a fait, face à l’urgence, aller chercher des socialistes, des non-inscrits, des LREM voire même peut-être jusqu’aux communistes (…) Quand d’autres métropoles sont en hyperdynamisme, François-Michel Lambert dénonce une fois encore, la « métropole de l’immobilisme ».
S’il met en garde sur la manière d’organiser la fusion, il prône un scrutin de liste pour « permettre d’avoir un axe et des projets et non pas des maires qui montent par automatisme et après des agencements d’alliances. C’est fini ce temps-là qui a tué notre territoire et qui ne nous permet plus d’avancer. On fait un projet, on met les meilleurs à chaque place ! (…) Tous ceux qui sont dans l’entre-soi, dans le domaine de l’économie ou de la politique et qui se passent le bâton relais et qui ne veulent pas que les choses changent parce qu’ils y gagnent, nous allons tous y perdre ».