Depuis son élection à l’Assemblée nationale, en juin 2017, Saïd Ahamada continue d’occuper le terrain, au-delà de sa circonscription (7e). S’il siège à la commission des finances, il nourrit un attachement particulier pour les questions de cohésion sociale. Il est d’ailleurs à l’origine d’un groupe de travail d’une cinquantaine de députés de La République en marche mobilisés pour faire évoluer les politiques de la ville. Le député compte, entre autres, sur l’expérimentation des emplois francs qui débutent début avril. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Il est également engagé pour lutter contre les pollutions maritimes et travaille dans ce sens avec le ministère de la Transition écologique. Le parlementaire mène également plusieurs réflexions territoriales, l’une portant sur la nécessité d’amender la loi PLM (Paris-Lyon-Marseille), en revenant sur l’existence des mairies de secteur.
L’autre porte sur les conseils de territoire. Dans l’idée de prendre en compte la spécificité du terrain, la sociologie politique nord/sud et de lutter contre « l’hégémonique poids de la cité phocéenne », Saïd Ahamada se penche sur la pertinence de repenser le conseil de territoire Marseille-Provence, en dégroupant les 117 conseillers en trois conseils de territoiresdistincts, pour le sud, le centre et le nord de Marseille. Territoire aussi avec le destin de la Métropole Aix-Marseille Provence. Il se prononce en faveur du rapprochement de l’institution avec le Département, militant aussi pour le scrutin de liste. Dans « Questions de politique », le député revient également sur son engagement et les municipales de 2020.