Elle a plusieurs casquettes et s’est passionnée pour l’urbanisme. « Un cadeau » estime-t-elle lorsque Jean-Claude Gaudin lui a confié cette délégation. Laure-Agnès Caradec (photo Jean Yves Delattre), adjointe au maire de Marseille, présidente de l’Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise (Agam) et présidente d’Euromeditérranée a la tête dans le présent mais les yeux rivés vers l’avenir. Avec ses différentes fonctions, elle apporte une vision globale de l’aménagement du territoire.
Elle ne rêve pas de mandat à l’échelle nationale, mais veut continuer à travailler « dans l’intérêt du territoire », pour dessiner et écrire l’histoire de la ville de demain. Elle a fait de la préfiguration de la gare Saint-Charles, un enjeu. « Un combat de longue haleine » qu’elle mène aux côtés de Jean-Pierre Serrus, (vice-président AMP, en charge de la mobilité) « pour que cela remonte dans les priorité N°1 de l’Etat ». La libération de la gare du Canet – secteur qui accueillera la cité scolaire internationale – s’inscrit au rang des priorités, « pour permettre à Euromed 2, de se développer de façon harmonieuse, et pour la transformer en véritable parc urbain ».
Dans ce numéro de « Questions de politique », Laure-Agnès Caradec revient également sur le projet « Quartiers libres », dont les premiers investissements vont être lancés, mené dans les secteurs de Saint-Charles et Belle de Mai, sur l’avenir des Docks des Suds, le projet de téléphérique urbain entre le Vieux-Port et Notre-Dame-de-la-Garde, et bien sûr, sur des enjeux plus politiques : la fusion entre le Département et la métropole, les élections municipales…