Contrairement à ce que nous indiquions dans notre précédente dépêche, la personne mise en garde à vue mardi 4 février à la suite d’insultes et de menaces proférées à l’encontre de Martine Vassal n’est pas une militante du collectif du 5 novembre. L’attachée de presse de l’association a apporté à la rédaction de Gomet’ un démenti formel à toute participation à l’événement d’hier.
selo
Le collectif du 5 novembre se déclare néanmoins solidaire la personne gardée à vue qui serait selon lui une militante « du droit des étrangers; » Dans un post publié sur Facebook (voir ci-dessous), le collectif du 5 novembre affirme en effet que s’il n’a rien à voir avec l’action de la place Jean Jaurès, cela ne l’empêche aucunement de « soutenir sans réserve la militante gardée à vue. » Et d’ajouter : « Mme Vassal devrait faire de la politique pour Marseille plutôt que de diffamer les mouvements citoyens qui l’interpellent sur son non respect du droit des mineurs à St Just. »
Alors que l’entourage de Martine Vassal évoquait mardi « des activistes de La Plaine » à l’origine de l’incident, la candidate a pris la parole dans un post vidéo publié hier soir sur Twitter en parlant d’opposants d’extrême gauche : « Je ne laisserai pas cette ville tombée dans le chaos. »
Je dénonce des actes d’une gravité absolue à mon encontre de la part de 4 opposants d’extrême gauche ce matin, dont un portait sur lui une arme blanche. #MunicipalesMarseille pic.twitter.com/kguB1NGNxg
— Martine Vassal 2020 (@Vassal2020) February 4, 2020