Annie Lévy-Mozziconacci a préféré décliner l’invitation à participer à une liste qu’elle a jugée trop chargée en ex-guérinistes. L’ombre de l’ancien tout puissant président du Conseil général des Bouches-du-Rhône continue de planer sur le PS local. Christophe Castaner a dû composer avec cet héritage qui a encore du mal à être digéré. Même si la liste présentée vendredi au Rowing club à Marseille incarne bien la synthèse nouvelle que les socialistes espèrent réussir à la faveur de ces régionales. La liste qui rassemble plusieurs étiquettes de petits partis de gauche (Ecologistes !, PRG MRC, Poc, UDE, FD) laisse une place à tous les caciques du parti (ou à leurs représentants) quel que soit leur engagement précédent.
A commencer par Henri Jibrayel, conseiller régional sortant qui voit son propre fils positionné en 5ème position. Samia Ghali, la sénatrice des Bouches-du-Rhône et maire des 15ème et 16ème arrondissements est présente, à travers Nadia Boulainseur, adjointe dans sa mairie et conseillère régionale sortante. Mme Boulainseur pointe en deuxième position juste derrière la tête de liste départementale, Christophe Madrolle. Patrick Mennucci peut se satisfaire d’avoir une de ses proches également bien placée : Nassera Benmarnia (sa suppléante à l’Assemblée nationale) pointe en sixième position. Marie-Arlette Carlotti est également servie avec la présence de son ancien chef de cabinet adjoint Arnaud Drouot. Et la famille Masse continue de s’afficher avec Florence Masse (18ème).
« On peut trouver un accord en 2h30 »
Les ex-candidats Force du 13, le mouvement créé par Jean-Noël Guérini pour les élections départementales, sont aussi au rendez-vous à l’instar de Jean-Louis Canal (maire de Rousset) et Loïc Gachon (maire de Vitrolles). Tous les deux, battus au Conseil départemental, sont en position éligibles (7ème et 9ème position). Il y a aussi des profils plus indépendants face à la ligne du parti à l’instar de Yannick Ohanessian, Hagay Sobol ou la très critique Sylvie Lions de Renouveau PS 13. Une liste ouverte sur la “diversité” mais composée essentiellement de professionnels de la politique et donc peu ouverte à la société civile.
Guérini ? La page est tournée
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