Joueurs à l’honneur
La liste est parue au Journal Officiel de la République française. Adil Rami, Florian Thauvin et Steve Mandanda -comme leurs vingt collègues sacrés l’été dernier en Russie- pourront arborer le ruban rouge de la légion d’honneur, en raison de leur aptitude à jouer au ballon. Actu Orange et Le Point soulignent que la même promotion de nouvel an comprend l’écrivain Houellebecq et la comédienne Nathalie Baye. L’Obs brosse le portrait de Gilles Castagno, super archiviste de l’Olympique de Marseille. Employé en robinetterie , ce passionné vient de publier le quatrième tome de son encyclopédie du foot local. Pour 99€ , vous saurez tout sur la période 1972 à 1984. En 38 ans de fidélité sportive, ce quinquagénaire avoue n’avoir raté que 5 matches de son équipe préférée .
D’après YouTube, Instagram et Snapchat, un autre supporter du même club serait devenu la star des réseaux sociaux, il s’appelle Mohamed Henni. Mais il est aussi contesté sur ces mêmes réseaux . Côté marché hivernal des transferts, après Mundo deportivo, le Figaro assure que l’OM piste un attaquant de Barcelone , Munir El Haddadi. L’Equipe n’écarte pas l’hypothèse Balotelli, tout en conseillant aux responsables des recrutements de se montrer “malins et cohérents”. Parmi les commentaires publiés en ligne, sur le site du quotidien sportif, une langue vipérine écrit “Mitroglou, faudrait payer pour s’en séparer“.
Objectif lune
Les Échos relèvent que la firme Comex, ex-star phocéenne des travaux sous marins, s’associe à Airbus en vue de développer un module stratégique pour une future base lunaire. L’Express et Capital rapportent la condamnation d’Arcelor Mittal à 15 000€ d’amende pour avoir abusivement pollué l’air autour de Fos et de l’étang de Berre. Sciences et Avenir précise que l’arrêté préfectoral assortit la punition d’une astreinte de 1500€ par jour d’atteinte à l’environnement . Le principal rejet toxique de cette activité sidérurgique serait du benzène , à la fois cancérigène et mutagène. Mentionnée par Le Monde diplomatique de janvier, la revue Mediacritique(s) n° 29 (4€) qui commente la médiatisation des rencontres économiques d’Aix-en-Provence.
France Info et Le Monde notent que, deux mois après les dramatiques effondrements de la rue d’Aubagne, la ville de Marseille a pris cent arrêtés de péril grave et imminent. En 2017, il y en eut 57 ; 43 en 2016 et 35 en 2015. Nombre de délogés déplorent leur sentiment d’abandon dans le dénuement et les lendemains incertains.
Le temps n’existe pas
Morte à 122 ans comme doyenne de l’espèce humaine, l’arlésienne Jeanne Calment aurait-elle été remplacée par sa fille dans les années 30 ? Cette thèse d’une supercherie, venue de Russie, est contestée par de nombreux experts, et démolie dans les colonnes du Parisien–Aujourdhui en France.
Le site New Yorkais Quartz s’intéresse à un physicien d’envergure mondiale, qui dirige à Luminy le centre de recherche théorique. Né à Vérone en 1956, Carlo Rovelli publie en février dernier “L’ordre du temps”, sa problématique de “la gravitation quantique à boucle”. Pour sa première livraison de 2019, Courrier International reproduit les propos de ce savant déclarant :”le temps n’existe pas”! Mieux, poursuit -il , “il n’existe rien du tout”, sinon des processus en perpétuelle transformation ! En réalité, ajoute Rovelli, le temps , “c’est quelque chose qui se passe dans notre tête “.
Panthère Première, publication semestrielle inventée à Marseille, vient de faire paraître son numéro trois. Se définissant “généraliste et féministe”, et sans mixité éditoriale ni technique, elle propose une plongée dans l’histoire du comité LGBTQI (Lesbien Gay Bisexuel Trans Queer et Intersexe). Également au sommaire, Panthère enquête sur les herbes folles et comestibles.
Marseille Infos Autonomes convie son lectorat à un repas végétalien, en soutien au mouvement Alarmophone, (ligne téléphonique de soutien aux migrants), dimanche 6 janvier à la Salle Gueule (Marseille 6ème). Jusqu’au 13/01, se poursuit au musée aixois des tapisseries, “51 nuances de vert”, rappelle Echosciences, recommandant d’y découvrir comment les végétaux s’adaptent au monde terrestre, et afin d’apprécier en outre la collection de costumes inventés et portés par et pour l’art lyrique.