Visuel – Tageos -Le 14 mars dernier, Coca-cola a officialisé un partenariat avec Tageos, le seul fabricant de puces RFID sur étiquettes papier. Cette technologie permettra d’utiliser les tags sur des gobelets pour gérer l’usage du “refill” sur les fontaines à soda du géant américain.
La technologie RFID (identification par radio fréquence) et les étiquettes RFID ouvrent une nouvelle manière de communiquer avec le client. Coca cola a décidé de faire appel à latechnologie de Tageos pour disposer des données sur la possibilité “refill” de ses gobelets Lu à chaque fois qu’un gobelet est resservi dans une fontaine, le support en papier permettra de limiter la fréquence à laquelle le client se sert. Ce système est déjà intégré aux Etats Unis sur plusieurs chaînes de fast-food, des parcs d’attractions, des croisiéristes ou encore des cinémas.
Des gobelets communicants, mais bien d’autres optionsUnique détenteur de cette technologie ? Tageos revendique une cinquantaine de clients finaux, dont Decathlon, Galeries Lafayette, Macy’s, Target, Victoria’s Secret, El Corte Inglés, Ingenico, Mazda et Coca-Cola, qui se servent des puces pour gérer leur stock et collecter des données liées aux articles taggés.
Outre la rupture technologique que cette solution représente, selon Nicolas Jacquemin, directeur commercial et cofondateur de Tageos aux côtés de Matthieu Picon et Laurent Delaby, les clients apprécient la dimension écologique des étiquettes.
Des puces RFID comme outil marketing
Certains marques sont en train d’utiliser les puces RFID pour communiquer avec le smartphone de l’utilisateur et lui donner une expérience augmentée. Des sociétés dans l’industrie des vins et spiritueux par exemple utilisent des étiquettes NFC sur leurs bouteilles de tequila pour proposer des jeux concours comme dans le cadre d’une stratégie marketing omnicanale.
Une accélération au delà des frontières
Pour accélérer son développement à l’international Tageos réalise désormais 25 % de son activité sur le continent américain – dont 20 % aux États-Unis -, 20 % en Asie et 10 % en Afrique et prévoit également d’ouvrir deux nouveaux sites de production en Asie et aux Etats-Unis pour être au plus près de la demande locale.