Les travaux de la célèbre artère commerçante marseillaise ont débuté en février et la partie basse, entre la Canebière et la rue Vacon, est d’ores et déjà terminée. Les ouvriers vont maintenant remonter la rue pour poursuivre leur œuvre jusqu’à la rue Grignan, avant de continuer jusqu’à la place Estrangin. « Le chantier avance bien et l’entreprise Gregori, en charge des travaux, nous a promis de livrer l’ensemble pour les fêtes de Noël », a annoncé Guy Teissier, le président du conseil de territoire Marseille lors de la visite du chantier vendredi 21 avril. Le montant total de l’investissement est de 4,5 millions d’euros financés par la Métropole Aix-Marseille Provence.
Une commission d’indemnisation pour les commerçants lésés
Pour gêner le moins possible les automobilistes, la circulation ne sera pas arrêtée pendant la durée des travaux. Cependant, un chantier de cet ampleur provoque des désagréments importants pour les commerçants de la rue. Une commission a donc été mise en place au début du mois par le conseil de territoire pour permettre d’indemniser les commerçants en cas de baisse de leur chiffre d’affaires. « Mais c’était une demande exprimée depuis longtemps par les habitants et les commerçants. Ils sont très satisfaits », assure Sabine Bernasconi, la maire des 1er et 7e arrondissements de Marseille.
Passage à une voie de circulation limitée à 30 km/h
La réfection vise une fois de plus à pacifier le trafic en centre-ville en transformant la rue Paradis en zone de rencontre limitée à 30 km/h pour les véhicules. Des pistes cyclables seront également installées de part et d’autre de la chaussée qui sera limitée à une seule voie de circulation. La Ville installera un nouvel éclairage et 25 marronniers seront plantés tout au long de la voie. Pour la gestion des déchets, la solution envisagée fait débat. Des containers enterrés sont en train d’être installés, seize pour les ordures ménagères et quatre pour le tri sélectif. « J‘attends encore de voir le volume de déchets à traiter mais je n’y suis pas favorable de prime abord », a déclaré, dubitative, Monique Cordier, vice-présidente du conseil de territoire délégué aux déchets.