Tandis que les relations se tendent un peu plus ce dimanche dans le conflit des poubelles à Marseille (lire ci-dessous), les appels au sens des responsabilités du syndicat majoritaire Force Ouvrière se multiplient. Dès jeudi, jour du déclenchement de la grève, Guy Teissier avait réuni l’ensemble des maires de secteur concernés afin d’afficher un front commun face au mouvement de grève. Retour sur cette réunion durant laquelle, Bruno Gilles, le maire des 4ème et 5ème arrondissements de Marseille a appelé Force Ouvrière à la raison. En vain.
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Bruno Gilles : “Ne pas casser neuf mois de travail”
Les négociations rompues à la suite du blocage des centres de transfert
Ca ne s’arrange pas. Dimanche 25 janvier en fin d’après-midi Marseille Provence Métropole a fait savoir dans un communiqué qu’elle suspendait les négociations.
« Hier samedi 24 janvier, des agents grévistes ont pris la décision de bloquer l’accès aux centres de transfert Nord et Sud en déversant des tonnes de déchets sur la chaussée et en empêchant les opérations de déblaiement. MPM respecte l’exercice du droit de grève mais condamne fermement ces agissements illégaux qui empêchent les agents non-grévistes et les entreprises chargées d’une mission de service public de travailler normalement. »
En conséquence la communauté urbaine MPM qui en appelle « une nouvelle fois à la responsabilité des agents et des représentants syndicaux » indique que « les discussions avec les partenaires sociaux sur les différents points mentionnés dans le préavis pourront reprendre lorsque les centres de transfert auront été libérés de toute entrave à leur fonctionnement. »