En redressement judiciaire depuis juillet dernier, Technofirst va poursuivre sa période d’observation encore six mois. Le tribunal de commerce de Marseille lui a notifié la prolongation dans un jugement du 31 janvier dernier. La société spécialisée dans les technologies anti-bruit tente de redresser la barre après un exercice 2017 en berne avec un résultat d’exploitation qui a chuté de 67 % à 430 000 euros. Le résultat net a également été divisé par deux après rectification de la déclaration du crédit impôt recherche. Il est passé de 590 000 à 280 000 euros en un an.
Deux changements de direction en moins d’un an
Les actionnaires de Technofirst, cotée sur Alternext, s’inquiète de la situation qui peine à s’éclaircir notamment au sein de la direction. En avril dernier, le fondateur Christian Carme cédait son fauteuil de président du conseil d’administration à Véronique Klein pour relancer l’activité commerciale de l’entreprise. Parallèlement, un nouveau directeur général, Jean-Philippe Varnet, a été nommé. Finalement, ce dernier vient d’être remplacé par Martine Landon-Raude, un docteur en physique qui « possède une expérience et une connaissance significative des entreprises de hautes technologies », explique l’entreprise dans un communiqué.
Cette instabilité managériale n’est pas pour rassurer les actionnaires qui attendent toujours des précisions sur la stratégie de redressement de la société. Sur le premier semestre 2018, Technofirst affiche un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros en baisse de 14 % comparé à 2017 et le résultat net est tombé de 400 000 euros à – 1,29 million d’euros.
Repères :
Le conseil d’administration est désormais composé de :
Véronique Klein : présidente
Martine Landon-Raude : administratrice
Marc Laigret : administrateur
Eric La Gall : administrateur
Lien utile :
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